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Une autre journée de traitement

Une autre journée de 4 heures en traitement intensif. Lors de mon réveil, je ne sentais point le besoin de manger, était-ce la nervosité? En y repensant, j’ai le sentiment profond qu’il s’agit davantage d’un manque de sommeil! La veille d’un traitement j’ai remarqué avoir de la difficulté à dormir. La tête envahie, je suis finalement arrivée dans la salle de traitement. Je me questionne à savoir si l’infirmière trouvera rapidement une veine, si j’aurai une réaction face aux médicaments et comment réagira mon système puisque je suis arrivée avec le ventre vide. Ça aura pris près de 30 minutes afin de trouver la fameuse veine, une partie de mon anxiété se dissipe me permettant enfin de ressentir un besoin de manger. En prenant mon déjeuner, ma tête tente de se raisonner! Je suis consciente que ce traitement est très dur, chaque fois que j’en ressors, je suis épuisée! Pourquoi moi? je voulais une vie différente. Je ne veux pas de cette maladie chronique! Je tente de garder une attitude positive me disant que ce n’est qu’un 4 heures et que j’ai déjà expérimenté celui-ci à quelques reprises déjà et que je ne devrais donc pas m’inquiéter. Les effets se font ressentir rapidement, de sorte qu’après une trentaine de minutes je commence à m’endormir, ce qui me terrorise! Cette somnolence me guide tranquillement vers le sommeil, je perds le contrôle!



Rendu à terme, l’infirmière me prépare à quitter la salle en me disant : on se voit dans 6 mois. Ces quelques mots se bousculent dans ma tête! Ma pensée : Je ne veux pas la voir dans 6 mois, je n’ai rien demandé de ceci! Peut-être que ce traitement aura l’effet que je souhaite et je serai mieux! Ce qui est troublant et qui a un effet pervers sur moi c’est que je ne ressens aucunes douleurs sur le moment, un sentiment de bien-être, comme je pouvais me sentir avant l’apparition de cette maladie! La réalité me rattrape bien rapidement en revanche! Malgré cette envie de retrouver une vie normale, je restais consciente que les maux de cœur, de ventre, de grandes périodes de fatigue, je me sens plus faibles et l’appétit me manque pour quelques jours!





Je vis continuellement un conflit entre l’espoir et le désespoir. Mon réseau me donne le support, les encouragements et l’amour dont j’ai besoin pour m’accrocher. Cependant la douleur et les limitations qui continuent, perturbent mon bonheur!


Chaque personne doit composer à sa façon face à sa situation. De discuter avec des pairs qui peuvent saisir les enjeux que nous vivons peut emmener des avenues que nous ne pensions pas explorer! Vous chers lecteurs et chères lectrices, comment composez vous avec votre propre maladie ou celle d’un être proche?


Au plaisir de vous lire!

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Bonjour!

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